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Les monuments

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PORTE-HORLOGE

Les bourgeois de Vire ont sans doute obtenu des privilèges d'affranchissement dès le 13e siècle, sous le règne de Philippe Auguste. Ils envoient des délégués à l'assemblée convoquée par Jean le Bon en 1350 et aux états généraux de 1468 sous le règne de Louis XI. Cependant ce roi accorde la seigneurie de Vire, comprenant la ville et le château, à Pierre de Rohan en 1476. Ce dernier la cède à Pierre de la Chapelle en 1480.
Dans un édit du 22 septembre 1483, Charles VIII annule la précédente donation et Vire rentre définitivement dans le domaine royal. Ainsi libérés de la tutelle seigneuriale, les bourgeois construisent un beffroi au sommet de la porte Gastinet afin de bien montrer leur indépendance.
En 1499, la tour est dotée d'une cloche et d'une horloge. La mention la plus ancienne "Vicomte de Vire et maire d'icelle ville", date d'avril 1586. Ce magistrat est alors nommé par le roi.
La municipalité de fait pas construire d'Hôtel de Ville, les réunions se tiennent dans la salle de la porte Saint-Sauveur ou dans les maisons louées pour la circonstance.

porte

porte-horloge-vire

 

L'HÔTEL DE VILLE

Cet hôtel de ville est édifié à l'emplacement du précédent bâtiment trop gravement endommagé en juin 1944 pour être restauré. Sa reconstruction débute en 1953. De conception très moderne il est l'œuvre de l'architecte parisien Claude Herpe. Les volumes géométriques assemblés de manière dissymétrique individualisent les fonctions de chaque espace : la salle du Conseil, par exemple, est située dans l'espace cubique placé en porte-à-faux.

Inauguré le 21 juillet 1956 par le président du Conseil Guy Mollet, il est classé Monument Historique depuis 2011.

 

 

Façade hôtel de ville

 

hotelville

mairie-vire

 
 

LA SOUS PRÉFECTURE

Ancien hôtel particulier Cahours du XVIIIe siècle. Il est occupé par le représentant de l'État depuis 1830. Partiellement endommagé en juin 1944, le bâtiment a été restauré en 1955, sous la direction de l'architecte virois Raymond David. Les trois jardins en terrasses (restaurés en 1982), dont seul le premier étage est aménagé à la française, ont retrouvé leur aspect primitif. Ils offrent une très belle vue sur les Vaux de Vire (site classé en 1918).

 

223 Leclerc - Sous-Préfecture (1906)

 
 

LE DONJON

Sur la rive droite de la Vire, un promontoire en granit domine toute la vallée. Limité à l'est, au dur et à l'ouest par un escarpement, il constitue un site idéal. Seul le côté nord, relié au plateau, doit être solidement protégé.
Les premières fortifications en bois remontent sans doute au règne de Charlemagne. En 1106, le roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc, reconquiert le duché de Normandie après avoir vaincu son frère Robert Courteheuse à Tinchebray. Mais de nombreux seigneurs contestent son autorité et reçoivent l'appui du comte de Flandre, du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne.
Pour protéger la Normandie, Henri Beauclerc décide alors de construire des forteresses de long des frontières du duché ; ainsi Avranches, Mortain, Domfront et Vire deviennent les points essentiels de la défense de la Basse-Normandie face à la Bretagne.
En 1123, Henri Beauclerc fait édifier à Vire un donjon carré en pierres, complété par une vaste enceinte maçonnée.

 

plan chateau M. Mauduit

donjon-place-du-chateau

 
 

L'ÉGLISE NOTRE-DAME

Jusqu'au 12ème siècle, la chapelle Saint-Blaise, au pied du donjon, sert d'église paroissiale. Mais avec la croissance de la ville il devient nécessaire d'édifier une église nouvelle, en dehors de l'enceinte du château.
Une première chapelle romane, bâtie vers 1150, se révèle trop exigüe et sous le règne de Saint-Louis on entreprend la construction de la nef et des bas-côtés d'un nouvel édifice gothique.
Le 20 juillet 1272, après 42 ans d'efforts, l'église est dédiée à Notre-Dame.

Au début du 14ème siècle, le transept sud et la "porte aux sabots" sont ajoutés. Peu après, pendant la guerre de Cent Ans, la tour centrale est élevée au-dessus du transept. Celui-ci est construit au 15e siècle grâce aux fonds fournis par la confrérie des drapiers; les chapelles latérales de la nef sont réalisées à la même époque.

Au 16e siècle, début la construction du chœur en gothique flamboyant. Les travaux commencent le 3 février 1511, dirigés par un architecte de Saint-Lô. A plusieurs reprises le maître architecte du Mont-Saint-Michel, auteur de la Merveille, visite le chantier. Les maçons utilisent les matériaux locaux : le granit vient du Gast, de Maisoncelles ou des Vaux, le bois de la charpente de Saint-Germain-de-Tallevende tandis que les ardoises sont extraites du Pont-Féron. Le chœur est achevé en juillet 1535. Plus tard la sacristie (1653) et la chapelle neuve (1764) sont ajoutées.

 

L'église a été rebâtie en priorité

Consultés deux ans après la destruction de leur ville, les Virois ont adhéré au projet de l'architecte Marcel Clot qui bouleversait pourtant le plan de la commune : autour de l'église, il redistribua des rues, déplaça l'école afin de répondre aux normes modernes. Il sacrifia le lavoir public, faisant le pari que le lave-linge s'installerait dans les foyers. En échange, un équipement fit son apparition : la piscine. Marcel Clot imposa à la nouvelle mairie un style architectural audacieux, toutefois, le bâtiment fût construit au même endroit que celui d'avant-guerre, sous la pression des habitants désireux de conserver ce lien avec leur passé.

 

20 BF - Église Notre-Dame

 

eglise notre dame

 
 

L'ÉGLISE SAINT-ANNE

Dès le Moyen-âge, un sanctuaire dédié à Sainte-Anne fait face au portail de l'hôtel-Dieu dont il relève. Trop petit, un nouvel édifice est construit entre 1860 et 1866 dans un style néo-roman normand sur le modèle de Saint-Georges-de-Boscherville. Son maître-autel en marbre de Carrare est classé.

Entre ces deux lieux coule la Vire qui est recouverte depuis 1953.

 
eglise sainte anne
 

LES RUINES DE L'ÉGLISE SAINT-THOMAS-BECKETT

C'est la plus ancienne église de Vire (construite vers 950), située alors extra-muros. Elle a remaniée à plusieurs reprises.
Son porche date notamment du XVIIIème siècle. Elle a été ruinée en 1944 mais elle était déjà désaffectée.

 
 

LE TEMPLE PROTESTANT

Sous l'impulsion des alsaciens venus de Bischwiller un premier temple protestant est érigé au bas de la place Saint-Thomas. Il s'agit du pavillon de la Norvège réalisé pour l'exposition universelle de Paris en 1878 et ouvert au culte en 1879. Devenu propriété municipale en 1905, totalement détruit en 1944. Il est reconstruit en 1958, le temple est entouré de centreferts en moellons de granit et éclairé de claustras en béton moulé.

 

 

Gallien - Temple Protestant - Église Saint-Thomas

 
 

LA CHAPELLE SAINT-LOUIS

Inscrite Monument Historique en 1975. Construite en 1676 par les Ursulines pour relayer leur ancien couvent jugé trop petit, situé à l'emplacement de l'hôtel de Ville actuel. Au lendemain de la Révolution les locaux accueillent l'hospice Saint-Louis puis après extension l'hôpital Charles Canu.

 

10 Gaby - Hôpital Saint-Louis

1994 - Chapelle St-Louis

 
 

LA TOUR DE COULONCES

C'est la seule tour subsistant de l'enceinte du château.

Elle est visible derrière le kiosque à musique.

La famille de Coulonces a, au Moyen Âge, donné plusieurs capitaines et gouverneurs à la place forte de Vire. Elle porte donc le nom du baron de Coulonces, l'un des premiers résistants bocains à l'occupation anglaise durant la guerre de Cent ans.

 

Tour de Coulonces

 
 

LA TOUR DE LA DOUVE

XIIIe siècle

Cette tour défendait le front nord. Elle faisait partie des fortifications édifiées par le Duc-Roi de Normandie Henri 1er Beauclerc. Le plan de reconstruction de la ville l'a dégagée du carcan des maisons et jardins qui l'enserraient.

 
 

LA TOUR AUX RAÎNES

XIIIe siècle - Classée Monument Historique en 1951.

La tour de l'ancienne enceinte de la ville fortifiée doit son nom aux grenouilles qui coassaient sur les bords de la Vire toute proche. Achetée par la ville en 1962.

 
 

LA TOUR DE GEÔLE

XIIIe siècle

Élément de l'ancien mur d'enceinte de la ville fortifiée, cette tour servait autrefois de prison.

De la plate-forme qui a remplacé sa toiture, aujourd'hui disparue, beau panorama sur les Vaux de Vire (site classé en 1918).

 

TourGeole

 
 

LA TOUR SAINT-SAUVEUR

XIIIe siècle - Classée Monument Historique en 1951.

Porte Vieille ou Tour Saint-Sauveur du nom de sa petite statuette protectrice.

Sous l'Ancien Régime elle a, un certain temps, servi de mairie. En août 1944, les troupes américaines, désireuses de faciliter le trafic des camions ravitaillant le front, ont voulu dynamiter cette tour. Elle a été sauvée d'extrême justesse par l'intervention énergique du maire André Halbout. Le plan d'urbanisme de 1946 a redessiné la rue Chaussée qui passe désormais de l'autre côté de la tour, et a créé la rue des Remparts qui la met en valeur.

Sa tour jumelle, au sud, a disparu en 1788.

 

TourSaintSauveur

 
 

L'HÔTEL-DIEU

Un premier hôtel-Dieu a été fondé par Henri 1er Beauclerc, fils et successeur de Guillaume le Conquérant au XIIe siècle. Il a été, par la suite, maintes fois remanié. Les bâtiments actuels sont du XVIIIe siècle.

Ancien couvent des Augustines il a servi d'asile aux pauvres et malades de la ville. Il est même devenu hôpital auxiliaire n°114 en septembre 1914.

En 1956, les religieuses cèdent l'ensemble à la ville de Vire qui y établit son nouveau musée.

 

1915 - Hôpital Auxilliaire n° 114

 
 

LA GARE

La gare, inaugurée le 16 septembre 1867, a souffert à plusieurs reprises des mitraillages et bombardements en 1943-1944.

Reconstruite en 1956 d'après les plans de l'architecte missionné par la SNCF, soucieuse du cadre géographique. Cette gare respecte la tradition des constructions bocaines avec ses murs de granit. Son toit recouvert de 36.000 ardoises forme un auvent pour les voyageurs. A l'intérieur, la voûte de la salle des pas perdus évoque l'espace intérieur d'un bâtiment religieux.

 
1910 - Vue extérieure de la Gare
 

ESPACE HENRY LESAGE

Ancienne bibliothèque municipale Henry-Lesage, de 1964 à 2006. D'après les plans de Claude Herpe et Raymond David, architectes de la reconstruction. Deux ans de travaux ont donné naissance à l'une des bibliothèques les plus modernes de France. A l'initiative de l'écrivain Georges Duhamel, les dons de livres ont afflué pour reconstituer le fonds détruit en juin 1944.

 

1964 - Bibliothèque extérieur

Henry-lesage

 
 

LE CONSERVATOIRE - ÉCOLE CASTEL

Jadis partie de l'école Castel, réservée aux filles. Reconstruit selon les plans de Jean-Louis Himbaire, le bâtiment a ouvert ses portes le 17 septembre 1954. Il répond aux normes d'hygiène, d'ensoleillement et de pratiques sportives. Les classes sont vitrées sur toute leur longueur devant de grandes cours de récréation. Le bâtiment devenu Conservatoire, entièrement rénové, a été inauguré en novembre 2013.

 

1956 - Groupe Castel

1966 - Groupe Castel

 
 

LE THÉÂTRE ET LE CINÉMA

L'actuel théâtre du Préau a remplacé le théâtre-cinéma "Le Basselin" visible sur la photo.
La construction actuelle, recouverte de cuivre verdi, est l'oeuvre de Jean-Jacques Morisseau, architecte, et a été inaugurée le 28 septembre 1996. Le centre dramatique régional "Le Préau" et les deux salles de cinéma "Le Basselin" situées en sous-sol bénéficient des dernières avancées technologiques en matière scénique. Le cinéma est classé "Art & Essai", labellisé "Jeune Public", "Patrimoine & Répertoire" et "Recherche & Découverte.

 
1959 - Cinéma Le Basselin
 

LE ROCHER DES RAMES 

Le Rocher des Rames, site classé en 1918.

Les "rames", portiques de bois installés sur ce coteau, servaient à étendre les étoffes de laines apprêtées dans les moulins à fouler situés en contrebas, le long de la Vire.

 

Le Château vu des Rames

Ermice - Dans les Vaux de Vire

 
 

LE MOULIN BAUSSE

Moulin bausse

 

 

Moulin Bausse Vire

 
 


LE CIMETIÈRE MUNICIPAL

Portail de l'ancien couvent des Ursulines (XVIIe) situé alors place de la Butte aux Vaches, aujourd'hui place de l'Hôtel de Ville.

Le bâtiment transformé d'abord en hôpital général devient Hôtel de Ville en 1827, mais à cette date le portail marque déjà l'entrée de l'actuel cimetière municipal Saint-Benoît.

Classé Monument Historique en 1987.

 
cimetiere vire
 

LE STUDIO POLDA

Caractéristiques de la période de la Reconstruction.

La structure en a été réalisée par l'entreprise viroise Bouffaré.

Ce studio photo prenait place ici où les deux types de reconstruction se rejoignent : l'une d'inspiration traditionnelle (côté Porte-Horloge), l'autre moderne (pavés de verre, structure apparente, enduit à faux joints.

Grâce aux deux photographes Paulette et Daniel Urbain (Polda), Vire possède un capital de plusieurs milliers de clichés montrant les étapes de la renaissance de la ville.

 
Studio POLDA - Rue Victor Hunger
 

MÉDIATHÈQUE

Au cœur de la cité, la médiathèque est aménagée dans les anciens locaux de l’Institut Notre-Dame dont la façade est un des rares éléments architecturaux virois rescapés de juin 1944.

Des bâtiments de conception ultra-moderne se greffent sur la structure ancienne et ouvrent sur un jardin très agréable.

Depuis novembre 2006 elle accueille des publics de tous âges, dans un cadre à l’architecture épurée et élégante, conçue par Stéphane Barbotin et Paul Ghisman.

 

Façade sur la Rue Chênedollé

 
 

ANCIEN GARAGE "CHATEL"

Réalisé par les architectes de la reconstruction Claude Herpe et Raymond David.

Cet édifice est composé de plusieurs éléments en saillie ou en retrait les uns par rapport aux autres.

 

_DPH5429 garage de la rue du Calvados

©philippe Delval
 
 
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